L’institut séculier
Institut
Séculier
Si l’origine de ce mot est le « siècle » au sens du monde dans son sens large, les membres des Instituts Séculiers, dans toute leurs diversités, donnent le même contenu à ce mot « séculier » : l’appel inclut, à titre essentiel, l’impératif de demeurer au cœur des réalités où notre monde se construit: l’économique, le social, la culture, le politique, les migrations de populations sur tous les continents, l’internationalisation de toutes les situations, le spirituel, le destin de la terre, la vie pastorale et presbytérale entre autres. De tous temps, ces réalités présentent un « intérêt commun » pour toute la communauté humaine ; elles concernent autant la société humaine que l’Église.
L’Église reconnaît que l’engagement dans un Institut séculier n’entraine pas un changement d’état :
La sécularité pour les laïcs : ils vivent au cœur de ces réalités, avec toutes les personnes de leur temps, en laissant l’Esprit du Christ habiter leur vie, leurs manières d’être, leurs engagements avec la radicalité de l’Évangile. En réponse à l’appel du Christ, ils lui donnent entièrement et exclusivement leur vie pour participer à l’œuvre missionnaire de l’Église.
La sécularité pour les clercs : ils restent au service de l’Église locale, dans leur presbyterium diocésain, pour le soutenir dans la rencontre que fait l’Église de la sécularité, du monde, et de l’Amour de Dieu en germes en tout homme. Ils sont particulièrement sensibles à toutes les relations entre les hommes et, du sein même de leur ministère sacerdotal et pastoral, ils servent la présence agissante de Dieu.
(Cf texte de Texte de Pierre Langeron au colloque à Rome 2018 :
Cf également la Lettre du Cardinal Braz de Aviz à l’occasion des 70 ans de Provida Mater.)